Présentation

Le Cercle Celtique « Korollerien Laeta », c'est-à-dire les danseurs de la Laïta, a été créé en 1972. Sa devise est « Amzer'zo », ce qui signifie « Il y a le temps ». Il s'efforce de transmettre sa culture par le biais de la scène, à travers la danse et le port du costume traditionnel, dans le respect des coutumes héritées des anciens.

C'est pourquoi, les danseurs du groupe ont toujours privilégié dans leur spectacle les différentes danses de leur riche terroir, empreintes à Clohars-Carnoët d'un style au caractère si particulier.

Dans cette partie orientale du « Bro Ster Aven », appelé « Bro Zuig », avec toutes les influences que cela peut impliquer, le costume de la femme est un costume de coupe lorientaise, tandis que celui de l'homme est propre à ceux portés sur cette large frange côtière qui s'étend de Lorient à Moëlan Sur Mer. Seul le chapeau nous rappelle l'appartenance de la commune au Pays de l'Aven.

Les Korollerien Laeta ont privilégié le port des modes anciennes datant de la fin du 19ème siècle et début du 20ème. On notera notamment une mode féminine de grand dimanche des années 1890, identifiable à sa petite coiffe aux ailettes tombantes ainsi qu'une mode féminine de grande cérémonie des années 1910, remarquable par son grand tablier de velours, brodé de petits bouquets floraux.

Le costume très coloré porté par les jeunes filles, est une reproduction du costume de travail que portaient les Cloharsiennes pendant l'été, dans les années 1880-1890.

Le Terroir du Cercle et La Gavotte de l'Aven

La suite de l'Aven se dansait sur un vaste terroir couvrant une grande partie de la Basse Cornouaille , et dont les frontières approximatives vous sont indiquées sur la carte.

Etant donnée l'étendue du pays de l'Aven il est compréhensible que la danse n'ait pu garder partout la même uniformité. Chaque commune présentait, en effet, des variantes plus ou moins marquées, qu'il est important de connaître et de conserver.

A Clohars-Carnoët, la suite traditionnelle se composait d'une gavotte et d'une série de bals à quatre et bals à deux, parfois suivis d'un jabadao, ou de danses telles que le "jibidi" ou le "stoupig".

La singularité de cette suite de danse tient essentiellement à l'originalité de la gavotte, caractérisée par sa formule d'appui et par la tenue des danseurs, mais également et surtout par la sobriété du dessin gestuel et le style tout à  fait particulier qui se retrouve d'une façon permanente dans toutes les danses exécutées.

Korollerien Laeta